Consultations familiales
Le psychologue jouera un rôle de médiateur et de régulateur ; il favorisera l’extériorisation des souhaits de chacun, valorisera aussi les efforts fournis pour que la famille aille mieux.
Certains outils (arbre généalogique…) pourront être utilisés pour mieux comprendre le fonctionnement familial et ce qui s’y joue, notamment au niveau de la mémoire familiale (ce que les membres ont jugé bon de transmettre, ou au contraire de gommer… et ce que cela insinue comme valeurs défendues ou rejetées, et comme règles de conduite implicites). Les jeux de rôles.
« La perspective systémique voit les problèmes du patient sous l’angle de la relation avec les différents contextes dans lesquels il vit : c’est-à-dire par exemple comme partenaire dans une relation de couple, comme membre d’une famille, comme personne avec des valeurs propres à une culture et/ou une religion… comme individu évoluant dans tel contexte socio-économique et politique… »
Une maladie mentale peut être vue comme un mode d’adaptation à une structure pathologique des relations familiales. Et les difficultés d’une personne ne peuvent souvent se comprendre et s’appréhender que si on considère les liens avec le contexte familial, social, économique, culturel, institutionnel au sens large.
Le psychologue peut choisir de travailler avec un co-thérapeute qui animera avec lui les séances ; également, il peut être décidé que lors de certaines séances, certains membres de la famille soient ou non présents ; de même que des séances individuelles ou des séances avec les parents sans leurs enfants peuvent être proposées en plus des séances de groupe. C’est une thérapie certainement utile dans les moments de crise mais également pour les problèmes répétitifs, comme ceux qui peuvent être liés à la pathologie mentale d’un des composants de la famille.